• pop Brasil Michel Telo

    Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...

    Avant même de commencer notre voyage nous savions que rejoindre la Guyane serait un casse-tête. Ce petit coin de France ressemble à un confetti égaré au nord de cette immensité qu'est le Brésil. On a tourné le problème dans tous les sens, envisagé toutes les possibilités: bus ou avion? Franchir ou pas l'Amazone en bateau?

    Plus coûteux mais plus rapide l'avion s'est imposé comme la meilleure des aternatives. Mardi soir nous avons donc pris place à bord du bus ultra moderne reliant Corumbà à Campo Grande. A regrets, nous avons quitté Roberta & sa famille qui l'espace de quelques jours nous ont reçu avec une gentillesse et une simplicité que nous n'oublierons pas.

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    C'est dans le hall sur climatisé de l'aéroport de Campo Grande qu'a débuté notre odyssée.

    Campo Grande -Brasilia, Brasilia-Belém, Belém-Macapa, 3 décollages et autant d'aterrissages entrecoupés d'interminables heures d'attente dans les salles d'embarquement... De quoi vous faire détester les voyages!

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    En prime nous terminons notre nuit sous les néons blaffards de l'aeropuerto de Macapa...

    Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...

    Anne & Henri ne seront à Oyapoke que vendredi. Alors pourquoi ne pas rester 24h à Macapa, dormir un peu et faire le tour de la ville? Des averses nous incitent à partir au plus vite. Au terminal de bus des rabatteurs nous proposent de remonter en 4x4. Moins cher, plus pratique que le bus nocturne. On s'entasse à l'arrière du pick-up où se trouvent déjà deux personnes! 6 heures de route et de piste serrés comme des plumes (expression de Louna). On supporte c'est notre DERNIER TRAJET!!!

    Oyapoke. La chaleur moite et les moustiques nous souhaitent la bienvenue. Dans les rues, des enceintes balancent des rythmes brésiliens, les motos taxis font des va-et-viens alors que les tapouilles et les pirogues fendent les eaux paisibles de l'Oyapoke. Seul le fleuve aux eaux café nous séparent de la Guyane. Celle-ci nous salue en nous gratifiant d'un inattendu décollage d'Ariane. Kourou est tout proche et dans un panache de fumée la fusée traverse le bleu du ciel... On est comblé!Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...,Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...

    Vendredi. La matinée s'écoule tranquilement sous le soleil écrasant.Si grand Brasil...Si lointaine Guyane... Dernier hôtel.Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...L'impatience est grande de revoir Anne, Henri, Zach & Pénélope. Enfin des visages connus!Si grand Brasil...Si lointaine Guyane... Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...Si grand Brasil...Si lointaine Guyane... Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...

    Nous prenons une pirogue et rejoignons la rive de l'hôtel-carbet Chacàra du Rona. Ils n'arriveront qu'en fin d'après-midi. On se prélasse sur le ponton et on pique une tête pour se rafraîchir.

    Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...Lolo fait connaissance avec Aras et singes

    Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...Retrouvailles & CaipirinhassssssssSi grand Brasil...Si lointaine Guyane...

    17h: les voilà! Les retrouvailles se font les pieds dans l'eau puis autour d'une longue série de Caipirinhas. Bien joyeux nous plongeons dans nos hamacs.

    Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...

    Le réveil est difficile.Si grand Brasil...Si lointaine Guyane... Un petit tour dans le bled, une churrascaria et nous faisons tamponner nos passeports. Sortie du  Brésil...

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    La pirogue nous débarque à Saint-Georges.

    Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...

    Sous nos claquettes, le sol français...7 mois se sont écoulés...presque 10 ans pour retrouver la laterrite de Guyane.....

     Si grand Brasil...Si lointaine Guyane...


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  • PantanalisimoPantanalisimo Pantanalisimo(Jurubu)

    A pied, nous quittons la Bolivie et Puerto Quijarro. Le poste frontière est désert et les formalités sont vite expédiées. Deux coups de tampons plus tard et nous foulons le sol brésilien. Corumbà n'est qu'à 8 km. Si proche et à la fois si lointaine pour nous qui venons d'épuiser nos derniers bolivianos et qui n'avons aucun Real en poche. Quelques taxistas attendent tels des vautours, proposant la course à un prix bien trop élevé. On lève le pouce mais nos sacs dissuadent les automobilistes. Il est encore tôt mais déjà le soleil tape sur nos calebasses. Bienvenus au Brésil...

    Un chauffeur de taxi accepte finalement de nous amener en ville pour 30 reales. Corumbà  est un énorme quadrillage de larges avenues bien loin des rues foisonnantes de Bolivie. Ici pas ou peu de vendeurs de rues et une impression de propreté et de tranquilité que nous avions oubliées.

    Le soleil ou tout simplement le rythme brésilien... en tout cas la ville semble encore endormie.

    Même les distributeurs refusent de remplir leur office. Il faut plusieurs tentatives pour parvenir enfin à leur faire cracher quelques reales. On paie le taxista qui nous dépose au terminal. Même après une nuit de bus, on est décidés à en reprendre pour 10h et rejoindre au plus tôt Campo Grande.

    Un jeune brésilien nous accoste et nous propose un tour dans le Pantanal . Ca tombe plutôt bien. Thiago nous explique que Corumbà est l'endroit idéal pour y entrer. Il nous invite à en savoir davantage dans son oficina. Après explications et tractations, mélanges de portugais, d'espagnol et d'anglais, ont fini par s'entendre. Pour 700 reales par "pessoa" (prix très raisonnable) nous partons dès demain pour 5 jours et 4 nuit dans une hacienda perdue au milieu de la nature.Pantanalisimo PantanalisimoAu programme, safari, balades à pied et à cheval, pêche aux pirahnas,...) le tout dans une ambiance apparement familiale.

    PantanalisimoPantanalisimoPantanalisimo

    Nous grimpons dans le 4X4 de Pablo en compagnie de Tony & Colette (2 jeunes anglais) et d'Emerson notre guide. 11h de route nous attendent... Le long de la piste de terre rouge et de sable une immense étendue verte et plate

     PantanalisimoPantanalisimoPantanalisimoPantanalisimo PantanalisimoPantanalisimoPantanalisimoPantanalisimo PantanalisimoPantanalisimoPantanalisimoPantanalisimoPantanalisimo

     

    Moins connu que la forêt amazonienne, le Pantanal est pourtant la plus grande zone humide de la planète où se trouve une des plus riche diversité animale et végétale. Situé dans le bassin du rio Paraguay dans les états du Mato grosso et mato grosso sul, le Pantanal  s'étend sur 200 000km2 complètement recouverts par les eaux 4 mois de l'année.  

    PantanalisimoPantanalisimoPantanalisimoPantanalisimoPantanalisimoPantanalisimoPantanalisimoPantanalisimo

    En cinq jours, nous découvrons de singuliers animaux, comme le fourmilier, le tapir, toutes sortes d'oiseaux colorés (perruches, aras, toucans,...) et d'étonnants échassiers comme l'emblème du Pantanal  le Jurubu.PantanalisimoPantanalisimo

     

    PantanalisimoPantanalisimo PantanalisimoPantanalisimoMartin pêcheurPantanalisimoArasPantanalisimotapirPantanalisimoBye bye Pantanal

                           encore d'inoubliables moments...

     Favor a Thiago

    Pour ceux qui par hasard seraient partants pour vivre l'aventure Pantanal je joints ci-dessous les coordonnées de la Fazenda 4 cantos. Une adresse que nous conseillons vivement pour les prestations & l'extrême gentillesse de cette famille brésilienne.

    Important à savoir: la famille de Thiago propose des chambres d'hôtel sur Corumbà très pratique avant et après l'excursion.

    Sites Internet:

     wwwfazenda4cantos.com.bre           fazendaecologica4cantos@hotmail.com

    Bureau à Corumbà:

    Rua Tenente Melquiades de Jesus, 1152 Centro-Antigua 1° de Abril

     


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  • Cochabamba & Santa Cruz seront nos dernières escales boliviennes avant de passer au Brésil.

    De Cochabamba nous ne retiendrons que "Las Canchas", l'un des plus grand et plus impressionant marché permanent de toute l'Amérique du sud. Qu'ils soient sous des structures couvertes ou à même les trottoirs, les étalages de marchandises en tout genre envahissent plusieurs quartiers de la ville rendant invisibles l'asphalte et les batîments. Une profusion inimaginable de produits et un une effervescence aussi bien le jour que la nuit.

    Cochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie         Cochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie

    Suspendus dans le Teleférico pour voir... le plus grand Cristo du monde...

     Cochabamba Santa Cruz, sud de la BolivieSanta CruzCochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie est une jeune ville en pleine croissance, commerciale, moderne et dynamique. Lors de la dernière décennie joyeuse de prospérité, Santa Cruz est devenue une grande ville de plus de 1,5 millions d'habitants et la capitale économique du pays. Plus moderne et plus riche elle tourne un peu le dos au reste du pays ancré dans ces traditions. Elle ne nous laissera pas un souvenir impérissable. La ville est construite en divers anneaux concentriques avec la vieille partie de la ville, connue sous le nom de Casco Viejo, située à l'intérieur du premier anneau.

    Sortie au ZOOCochabamba Santa Cruz, sud de la BolivieCochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie

    Cochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie  Cochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie

    La plupart du temps nous avons délaissé les quartiers chics pour ceux plus populaires de "Los Pozos". Dernier marché et derniers repas dans les comedores avant de prendre la direction du Brésil.Cochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie Cochabamba Santa Cruz, sud de la BolivieCochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie

    On abuse des salades de fruits et on teste les gros gâteaux à la crême... Cochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivieplutôt très bons!Cochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie

                                                                                                                                                                                           Lolo passe en CM2 merci le CNED...

    Sans grande motivation nous quittons pour 48 heures la grande ville, le temps d'une petite incursion dans la Sierra Verde vers Samaipata.Cochabamba Santa Cruz, sud de la BolivieCochabamba Santa Cruz, sud de la BolivieCochabamba Santa Cruz, sud de la BolivieCochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie

                                                                                    Refugio de Samaipata

      

     

    Retour à Santa Cruz . Nous récupérons notre "equipaje" et partons de nuit pour Puerto Quijarro, village frontalier avec le grand voisin brésilien.Cochabamba Santa Cruz, sud de la BolivieCochabamba Santa Cruz, sud de la Bolivie

                               On passe au Brasil & au Real.....

     

     

     


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  • Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie                                                    Tissus j'alqa &Tarabuco

    A quelques jours d'intervale, nous avons déambulé dans deux des marchés les plus réputés de Bolivie: Tarabuco et Punata.

    Situé à une cinquantaine de km de Sucre, Tarabuco est un village quechua où se déroule chaque dimanche un des plus beaux marchés du pays. A 3200 m d'altitude, les maisons de tuiles et leur petit patio donnent à ce village un cachet particulier. Pour ne pas nous retrouver parmi les touristes qui font l'aller-retour dans la matinée dans des confortables bus, nous préférons prendre un combi la veille et passer la nuit sur place. Coincés au fond du mini-bus,on se rend compte une nouvelle fois que la notion d'espace vital n'est pas la même pour tous. En arrivant, on a peine à croire que demain se tiendra une grande feria. Aucune ébullition! Le temps semble s'être arrêté...

    Dans les rues et autour de la place, quelques habitants en tenue traditionnelle mastiquent de la coca ou font le plein de gras près des cuisines roulantes.

    En même temps que l'obscurité s'impose les températures commencent à bien baisser. Une seule gargotte propose une sopita... pas gloups! On s'enfile deux hamburgesas et l'on s'enferme dans la chambre d'hôtel. Un lit de 140 pour 4! 

    Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie          Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie Un api et ça repart...

      

    Depuis plusieurs siècles, ce marché reste inchangé. Bétails, céréales, fruits, tissus, épices, poudres et plantes médicinales, matériel agricole se vendent, s'achètent ou se troquent. Le troc, aujourd'hui quasiment disparu, se perpétue encore ici. Les négociations se déroulent dans une quiétude toute bolivienne.

    Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie

    Les indiens (Yamparas, Jalq’a, Llameros, Ch’utas, Tarabucos, Katus…) venus des villages alentours ne portent pas leur tenues pour faire plaisir aux touristes repérables à leurs gros zooms. Les sandales en pneu ont certes remplacées celles en cuir mais les costumes sont identiques à ceux du passé. Ponchos colorés et chapeaux de toutes sortes défilent sous nos yeux. Toutes les têtes sont couvertes de couvre-chefs à la forme et aux couleurs variées.

    Vêtements & chapeauxTarabuco & Punata, marchés de BolivieTarabuco & Punata, marchés de Bolivie

                                                     joq’ullu        montera

    Certains hommes portent le montera, Tarabuco & Punata, marchés de Boliviechapeau en cuir noir, arrondi, qui ressemble aux casques des conquistadores espagnols. En bandoulière, beaucoup ont un petit sac tissé, la « ch’uspa » qui sert à ranger les feuilles de coca. 


    Les femmes portent le joq’ullu, chapeau en laine rigide avec des perles de couleur. Les femmes mariées le portent sur le front, les célibataires légèrement de travers. Toutes sont couvertes d'un joli châle, le Lliaqllas.

    Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie                 Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie                Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie

    L'art du tissage atteint la perfection.

    Les tissus Tarabucos et J'alqas (déjà vus au musée de Sucre) sont généralement rouges et noirs et avec une minutie incroyable forment des motifs minuscules qui témoignent des coûtumes (agriculture, festivités, ...) de leur communauté.

      Tarabuco & Punata, marchés de BolivieTarabuco & Punata, marchés de Bolivie

                                         Harcèlement...en règle

    Sur la place, les stands d'artisanat et de vêtements faits mains accueillent les visiteurs et il faut s'enfoncer dans les ruelles pour découvrir les autres produits qui intéressent davantage les locaux.

     Tarabuco & Punata, marchés de BolivieTarabuco & Punata, marchés de Bolivie

    Nous revoyons avec plaisir Christiane & et Thanh. Nous échangeons nos coordonnées. Le destin semble vouloir nous rapprocher...

    Aux alentours de 4 heures, Loryne a terminé de négocier Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie et chargés de nos emplettes nous reprenons un bus "assurance-vie" (comprenez hyper lent) en direction de Sucre. Nos sacs nous attendent au deposito de l'hôtel Santa Cruz. Nous partons ce soir à Cochabamba...

     Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie On quitte Sucre et notre super gamelle...snif  

      

    Cochabamba & PunataTarabuco & Punata, marchés de Bolivie

    Encore une nuit de bus...Sur les conseils de certains voyageurs ont prévoit les couvertures. Mauvaise pioche, le bus n'est pas de toute première jeunesse (une panne) mais le chauffage est à bloc!!!

    Malgré la mécanique bruyante et défaillante, notre engin arrive avec 1 heure d'avance à Cochabamba. A cinq heures du matin, le hall du Terminal grouille de monde. On attend le lever du jour autour d'un café...Louna m'accompagne faire le tour des hôtels et nous revenons un peu désabusés. C'est pas chouette et les piaules donnent envie d'aller voir ailleurs...Pas le choix. Le petit patio de l'hôtel Elisa fait la différence. Pas de quoi rêver quand même.

    La balade matinale Tarabuco & Punata, marchés de Boliviedans la ville commence par un petit dèj                    (api & tojori avec pasteles)                parmi les gaz d'échappementsTarabuco & Punata, marchés de BolivieCocha est la troisième plus grande ville du pays et ça se voit. Ca circule dans tous les sens. Le "Routard" la décrit comme plus jolie que Sucre!! Sûrement un abus de coca et de chicha (boisson de maïs fermenté). C'est laid! Même la place n'arrive pas à faire oublier les bâtiments ternes. Tarabuco & Punata, marchés de BolivieEmbêteuse de pigeonsTarabuco & Punata, marchés de Bolivie Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie

            Gâteaux au plâtre               Empanadas locales

    Le marché de la Cancha est permanent et encombre les rues des quartiers proches du Terminal de bus. Tout se vend dans les parties couvertes, sous les stands bâchés ou sur les trottoirs. 

    Tarabuco & Punata, marchés de BolivieTarabuco & Punata, marchés de BolivieTarabuco & Punata, marchés de Bolivie

    Nos appétits ne sont heureusement pas énormes. Trouver un petit resto proposant des plats sympas est mission impossible. Tout est gras et en dehors du poulet frites souvent douteux pas grand chose à se mettre sous la dent... Les odeurs de graillon nous retournent l'estomac, alors on se nourrit de fruits (bananes, ananas, mandarines)et de cacahuètes.

      Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie

    Cochabamba n'était pas prévue dans notre itinéraire. La raison de notre présence ici est le marché de Punata. Chaque mardi, cette bourgade accueille le plus grand marché de Bolivie...intéressant.Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie

            Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie        Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie

                   acheteuses de stevia                             Voiture-chapeau

            Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie       Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie

               qui n'a pas ses tresses??

    Tarabuco & Punata, marchés de BolivieTarabuco & Punata, marchés de Bolivie

    Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie  Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie  Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie  Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie

     dealeuse de coca          il est bien gras mon poulet!            sac à môme                       Gelatinas, gelatinas, gelatinaaaas 

    Tarabuco & Punata, marchés de Bolivie Bus de retour: aussi coloré que le marché

     


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  •                                    Farniente à SUCRE

    Etonnements en découvrant Sucre. Tout d'abord, les températures y sont plus douces que dans l'Altiplano et ça n'est pas pour nous déplaire. Située à Farniente à SUCREseulement 2700m, son climat est nettement plus doux. Alors, on a délaissé polaires, gants, bonnets et retrouvé nos claquettes. Ensuite, on apprend qu'elle  est la Capitale constitutionnelle (siège de la Cour Suprême) de la Bolivie. Comme de nombreux européens ignorants, nous pensions que La Paz était LA capitale. En réalité, c'est plus complexe qu'il n'y parait et une rivalité de longue date semble désunir ces 2 grandes villes. Encore davantage depuis l'élection du Président Evo Morales.

     Farniente à SUCRE

    Impressions et petites précisions:

    Sucre nous a d'emblée parue différente des autres villes boliviennes. Cette belle bourgeoise offre une douceur de vivre qui a de quoi charmer ceux qui, comme nous, s'y arrêtent. Les habitants y sont plus souriants et chaleureux qu'ailleurs. Au cours du voyage, peu de villes nous ont fait une telle impression. Sucre avec Mendoza et Cuenca est un de ces endroits où l'on aimerait s'imaginer vivre quelques temps. Il y a plusieurs millions d'années, même les dinosaures appréciaient la région. Tout autour de la ville, on peut voir des empruntes datant du crétacé... 

    Dinophone citadinus Farniente à SUCRE       Zèbre pour passage-piétonsFarniente à SUCRE

     Son histoire récente est liée à celle de sa voisine Potosi dont, apparement, elle a su mieux profiter de l'immense richesse. Cette citée dont le nom a été maintes fois modifié est le berceau de la Bolivie républicaine. Son nom actuel est celui d'un compagnon d'armes et d'idées du grand Libérateur Bolivar, le Général Sucre. Elle est aussi surnommée Sucre la douce ou encore  la ville blanche en raison du nombre incroyable d'églises et de bâtiments de style baroque-bolivien qui se dressent un peu partout.Farniente à SUCREFarniente à SUCREFarniente à SUCRE

      

    Découverte et farniente

    Depuis janvier, notre rytme est haletant. Mis à part à Valparaiso, Pisco Elqui et ici à Sucre nos escales ont toujours été de courtes durées. On se rend compte à l'usage que voyageur est comme la plupart des "métiers" ... fatigant!

    Un peu à plats, nous avons décidé de nous la couler douce et d'en faire le moins possible afin de recharger les batteries. Nous savons que la remontée vers la Guyane va être une belle mais harassante aventure...

    Du coup, nous passons beaucoup de temps dans la chambre 103 de l'hôtel 4 étoiles "Santa Cruz".Farniente à SUCRE Bien sûr, Loryne, qui rêve de dormir dans un hôtel de luxe, répète sans arrêt qu'il s'agit des étoiles boliviennes. Pour 120 bolivianos (environ 12 euros), il est de loin le plus confortable que nous ayons eu jusqu'à présent... Idéal en tout cas pour BULLER...

      

    De temps en temps, nous sortons quand même prendre l'air et les rayons du soleil.

    Avec 300 000 habitants, les rues de la ville sont en permanence animées. Près de La Plaza 25 de Julio, se trouvent les beaux quartiers et les boutiques chics (prêt à porter, chocolatiers, restos & pubs branchés). Autour du Mercado Central, les petits vendeurs ambulants étalent des chinoiseries dans des kiosques de fortune ou à même les trottoirs. Les grandes surfaces n'existant pas, les gens se fournissent dans ces innombrables fourre-tout. 

    En s'éloignant vers les quartiers plus excentrés, nous découvrons le Mercado Campesino. Là, encore plus qu'ailleurs, les rues se transforment en un énorme souk. L'ambiance y est plus populaire... on adore. Les mamitas interpellent les passants "pregunta no màs!", "qué va a llevar mamita?" ou pioncent au milieu de leurs marchandises. Farniente à SUCRE     Excès de jus d'oranges vitaminées

    Les têtes blondes des filles attirent les regards, les sourires (édentés ou découvrant des dents dorées très en vogue ici) et les petits mots agréables. Plusieurs aimeraient garder Louna avec elles... Sa moue montre qu'elle n'est pas de cet avis. Bien loin de notre société de consommation effrénée, ici peu de produits industiels. Tout se prépare, se fabrique, se répare sans stress et en prenant le temps de vivre. Farniente à SUCREDans leurs échopes, les couturiers font toujours les costumes sur mesure, sur les trottoirs les cordonniers redonnent une deuxième jeunesse aux souliers fatigués.

    Plusieurs musées (on se cultive...)

    Museo del arte indigena: très instructifs sur l'art du tissage des peuples Jalq'as, Tarabucos et Champayas. Farniente à SUCRE  Farniente à SUCRE Farniente à SUCRE  Farniente à SUCRE Farniente à SUCRE

    Depuis la nuit des temps les Jalq'as, Tarabucos et Champayas avec des styles et des couleurs différents expriment à travers le tissage leurs visions du monde. Femmes, hommes et même enfants perpétuent cet art manuel qui s'accompagne de cérémonies d'offrandes très ritualisées.

    Museo etnogràfico: galerie de masques carnavalesques

    Farniente à SUCREFarniente à SUCREFarniente à SUCREFarniente à SUCREFarniente à SUCRE

    Si la plupart des masques sont d'inspiration pré-colombienne, d'autres sont empruntés aux modèles européens.

    Prendre le temps permet aussi de découvrir les spécialités culinaires. Bon à ce sujet, il est difficile de parler de haute gastronomie... En Bolivie, comme au Pérou d'ailleurs, les plats laissent souvent les papilles en sommeil. En bref, c'est bon mais sans plus. A l'inverse des touristes nous ne profitons pas (peut-être une erreur) des bas prix pour pousser la porte des "grands restos" qui proposent en général une cuisine continentale. Nous préférons nous joindre aux boliviens qui se nourissent dans la rue ou dans les comedores des Mercados. De cette façon, on peut goûter aux plats populaires souvent à base de riz, frites, poulet, carne, ...

    Les boliviens raffolent des jus et Farniente à SUCREboissons servis Farniente à SUCREpar des mamitas entourées de bidons et de récipients. La rengaine "Quién va a tomar un jugo casero?" (qui veut un petit jus maison?) fonctionne et les clients défilent. Une grande variété de liquides aux couleurs et à l'épaisseur qui rebutent ou donnent envie de se déshydrater. Nous avons testé certains de ces breuvages: le quinoa con manzanitaFarniente à SUCRE (très bon),Farniente à SUCRE le tojori avec grumeaux,

    plus épais et accompagné de bunuelos y paseteles de queso, gâteaux imbibés d'huile.

                                                  

    Paseo  en images dans le Mercado Campesino   

    poudre d'aji (piment)                                            gelatinas                    100% gras                

     Farniente à SUCRE Farniente à SUCRE Farniente à SUCRE Farniente à SUCREFarniente à SUCRE                     Farniente à SUCRE

      farine de maïs noir (api) & céréales                                   étalage de viande fraîche                                  

     Farniente à SUCRE Farniente à SUCRE

                 Bon appétit!!                                 Porte-chances morbides

    Farniente à SUCREFarniente à SUCREFarniente à SUCRE

    Farniente à SUCREFarniente à SUCREFarniente à SUCREFarniente à SUCREFarniente à SUCRE

        maïs (choclo)                Coca & attirail       assiettes d'offrandes       berceau-ananas     Jus frais à volonté

     Potolo ou pas Potolo?

    Dans un sursaut d'énergie et intrigués par la captivante visite du Museo de Arte Indigena, on se renseigne pour aller jusqu'à Potolo. Potolo est un des villages jalq'a de la région de Sucre où, d'après nos informations (Routard), il est possible de visiter des ateliers de tissages. La façon la plus simple de se rendre dans ce bled isolé est semble-t-il de passer par une agence. Toutes proposent un circuit d'une journée incluant le transport en 4x4, une rando sur le chemin pré-hispanique, un sandwich et la rencontre (rapide) avec des tisseuses du village. Le prix nous semble démesuré et aucune négociation n'est possible. Les agences savent pertinement que l'accès est compliqué et en profitent pour gonfler les tarifs de leurs excursions. En parcourant des blogs, on se rend compte que les tisseuses sortent leur métier à tisser uniquement pour les touristes...moyennant finances! Les récits de personnes ayant mené l'expérience hors circuits organisés ne sont pas  très positives: Le village est désert, les ateliers restent portes closes et l'accueil des habitants ne parlant visiblement que le quechua s'avère glacial. Sans compter la difficulté pour se loger... Autant de raisons pour renoncer. Tant pis, on continuera notre FARNIENTE...


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